Affection liée à l’hérédité, favorisée par les facteurs climatiques et environnementaux.
Elle touche surtout le centre du visage, les joues, le nez.
Cause principale : hypersensibilité d’un capteur carotidien réactif aux variations de température, aux aliments chauds ou épicés, à l’alcool, à l’émotion…)
L’alcool ne représente qu’un facteur aggravant loin de l’aura couperose = alcoolique
Congénitaux : présents dés l’enfance,
Acquis :
La couperose est une dilatation permanente des petites veines superficielles sur le visage. Elle donne un ensemble de lacis rouges sur le menton, les ailes du nez, le front et les joues.
Il existe 4 stades de la rosacée, incluant la couperose proprement dite :
Stade 1 : marqué par des poussées de rougeurs du visage : Les FLUSHS lors de l’exposition aux facteurs déclenchant (Passage du chaud au froid, boisson chaude, atmosphère confinée, émotions, alcool…).
Il faut noter que l’on peut court-circuiter cette poussée gênante en suçant un glaçon.
Stade 2 : La rougeur du visage est constante, aggravée par les flushs, associée le plus souvent à des petits vaisseaux appelés télangiectasies, c’est l’érythro-couperose.
Stade 3 : apparition de boutons du visage, c’est la rosacée à proprement parler. Ces boutons peuvent être uniformément rouges (papules) ou comporter une « tête blanche » au centre (pustules ).
Les poussées sont favorisées par « les épines irritatives » problèmes buccodentaires, ORL, digestifs…
Stade 4 : Ce stade de la rosacée ne concerne en général que les hommes. Il s’agit d’un épaississement constant de certaines zones du visage (ex : la » trogne du buveur « , dont le nez épaissi et rougie s’appelle Rhinophyma)
La couperose – rosacée n’est pas un signe d’alcoolisme et survient aussi chez des sujets ne consommant pas d’alcool. Il est vrai cependant que les personnes ayant un terrain de couperose – rosacée rougissent lors de la consommation d’alcool. Il est possible donc que la consommation régulière d’alcool aggrave une rosacée préexistante.
Le traitement le plus efficace à ce jour est LE LASER.
Quelle est la cible de ce type de laser ?
Le laser vasculaire a pour cible l’hémoglobine située dans les globules rouges du sang. La couleur verte de la lumière s’absorbe dans le rouge sans léser les autres structures. Le laser vasculaire va donc agir sur les lésions contenant des vaisseaux.
Y a-t-il des types de lasers agissant plutôt sur certains types de vaisseaux ? Si oui, quel laser utiliser préférentiellement selon la lésion vasculaire ?
Le laser KTP : surtout et aussi le colorant pulsé et les lampes. Le refroidissement des lasers de nouvelle génération permet d’atténuer la douleur (picotements, brûlures) inhérente à la technique. Le KTP est préféré si la rougeur s’associe aux télangiectasies.
Les lampes flash : donnent d’excellents résultats si les rougeurs sont modérées et associées à d’autres lésions du soleil comme les tâches, les ridules.
Bonne indication également sur l’érythrose du cou et les lésions du décolleté. 1 à 3 passages sont nécessaires espacés de 2 mois minimum comme pour toute technique laser, on évitera l’exposition solaire au minimum 3 semaines avant et 3 semaines après la séance.
Le Laser à Colorant Pulsé : est réservé aux formes rebelles en raison de ses effets secondaires purpura, œdème, érythème, croûtelles
Y a-t-il des complications possibles ?
Les troubles pigmentaires en cas de non-respect des consignes solaires.
Les traitements laser sont-ils remboursés par la sécurité sociale ?
Acte à visée esthétique. Il n’est donc pas remboursé par la sécurité sociale.
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